Les Artistes
Grégoire de Gaulle
Claude Iverné
Jean-Philippe Pernot
 
Grégoire de Gaulle    

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Photographe autodidacte, Grégoire de Gaulle est né en 1955 à Paris où il vit et travaille aujourd’hui. De ses lointains voyages, rêvés ou accomplis comme il se plaît à le dire, il a rapporté une autre façon de regarder le monde. Celui qui nous entoure comme celui qui nous habite.

Expositions personnelles
2007 - “Introjections” – Galerie Nicolas Beurret – Zurich
2006 - “Introjections” - L'entrepôt - Paris
2005 - Art Cologne - Galerie Esther Woerdehoff
2004 - “Regards de Chine” - Galerie d'Est et d'Ouest - Paris
2002 - “Paysages imaginaires” - Galerie Ananok - Paris
1984 - Exposition avec Richard Foxcroft - Espace Delpha - Paris
1979 - Première exposition à Paris “Enfants du monde”

Expositions collectives
2009 - Salon de Mai - Paris
2009 - Exposition des lauréats du prix (catégorie photo) - Atelier Z - Paris
2008 - Galerie d'Est et d'Ouest - Paris
2003 - “Autoportraits” - Galerie Ananok - Paris
2003 - Atelier Z - Paris
2000 - Galerie Avison - Paris
1991 - Cosmicart - Les Bains - Paris

Publications
2009 - Introjections- Editions d'Est et d'Ouest
2004 - Regards de Chine- Editions d'Est et d'Ouest
2002 - Paysages imaginaires- Editions d'Est et d'Ouest
2000 - Passage des Petits Pères- Portfolio édité à 7 exemplaires

Introjections
La série de photographies intitulée Introjections fait suite aux Paysages imaginaires commencés en 2000 et exposés en 2002.
Les matières photographiées évoquaient alors la peau, la surface, le corps, l’éphémère de la nature. Autant de points de départ visuels qui nous invitaient par leur volontaire ambiguïté ou leur suggestivité à la découverte de nos propres paysages intérieurs.
J’ai créé les Introjections en projetant mes images sur des modèles nus, comme sur un écran. Il en résulte une fusion entre la forme et la matière, une image nouvelle, forte et troublante, parfois mystérieuse d’où n’émane pourtant ni douleur apparente ni violence mais plutôt une sombre quiétude propice à l’évasion ou à l’introspection.
Quittant la dimension anatomique, je pénètre la dimension atomique du corps dans ce qu’elle a de composé animal, végétal ou minéral. Les corps sont figés mais vivants. Ils portent les stigmates de la vie, des souffrances, de la mort. Les déchirures, les mots que l’on n’a pas su dire, les silences, les lettres que l’on n’a jamais reçues, ou jamais envoyées. Mais aussi les souvenirs d’instants heureux, l’amour, les rêves. La photo n’est plus une simple superposition de plans ou d’images pensées mais devient révélation sur la peau de la cicatrice invisible.
Le corps n’est pas seulement l’écran sur lequel la vie se projette, c’est le réceptacle sans lequel aucune vie, même la plus modeste, n’est possible. Corps aimant, corps aimé, sa présence s’impose en silence, comme un lit de feuilles mortes, mémoire des saisons qui passent. Comme un bouquet de fleurs sur la tombe d’un défunt, comme un mur entre le dedans et le dehors.
Dedans - univers intime, caché, protégé, désiré - et dehors - espace public, dévoilé au grand jour ou ouvert à la nuit - se fondent dans l’image et il nous appartient de choisir où nous voulons aller.
Tirages au bromure d’argent + virage au sélénium
réalisés par Jean Luc Piété sur Ilford multigrade IVFB brillant
limités à 6 exemplaires signés et numérotés au dos.

     
     
     
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